Les vidéos de ces tangos, valses ou milongas ont été conçues avec des oeuvres réalisées par Anne Woisson.
Les festivaliers qui sont venus aux deux derniers Tangoumois ont pu admirer l'exposition pendant toute la semaine.
Les chansons ci-dessous ont inspiré les magnifiques collages de cette artiste.
Merci à elle de nous les avoir confié et permis d'élaborer ces moments de culture.
Les différents tangos, valses ou milongas
Là-bas, près du rivage,
Vivait un joyeux Rital
Qui trimait jour et nuit
Avec sa compagne.
Mais la rumeur du ruisseau
Les rendaient heureux, les « grullos »,
Car ses murmures les berçaient
Et ils étaient unis par leur amour.
Et les commères disent
Quand elles passent près du fleuve :
« Ces gens-là se sont enfuis
Sur un petit bateau... »
Comme ils ne sont pas revenus
Et que le temps a passé,
Les gens se sont dit :
« Le bateau a coulé. »
Cette nature souriante
Qui en un jour lointain
S’est emplie de joie,
C’était une chanson.
Et même, le hasard
S’est changé en destin
Et entre sang et vin,
A pleuré un cœur.
Parce qu’un comparse chevrier
S’affinait auprès de la ritale,
Il s’occupait d’elle de bon cœur
Avec l’histoire du « je t’aime » ;
Et comme l’homme était bon
Et qu’elle était jeune et coquette,
Une nuit, la trompette
Se dissipa dans le cœur du rital.
Et les commères disent
Quand elles passent près du fleuve :
« Ces gens-là se sont enfuis
Sur un petit bateau... »
Comme ils ne sont pas revenus
Et que le temps a passé,
Les gens se sont dit :
« Le bateau a coulé. »
Allá, junto a la Ribera,
Un tano alegre vivía,
Laburando noche y día
Junto con su compañera.
Y del Riachuelo al rumor
Eran felices los grullos
Arrullados por sus murmullos
Engrupidos en su amor.
Y dicen las comadres
Paseando junto al río :
« Los cosos se fugaron
Sul piccolo navio... »
Mas como no volvieron
Y el tiempo transcurrió,
Las gentes se dijeron :
« El piccolo se hundió ».
Bodegón risueño
Que en lejano día
Lleno de alegría
Era una canción
Hasta que la suerte
Trocó su destino
Y entre sangre y vino
Lloró un corazón.
Porque un compadre cabrero
A la tana se afilaba,
De bueno la trabajaba
Con el cuento del « te quiero » ;
Y como el hombre era bueno
Y ella joven y coqueta,
Una noche la trompeta
Al tano se le espiantó.
Y dicen las comadres
Paseando junto al río :
« Los cosos se fugaron
Sul piccolo navio... »
Mas como no volvieron
Y el tiempo transcurrió,
Las gentes se dijeron :
« El piccolo se hundió ».
El olivo
L’olive
1924
Texte : Carlos Cabral
Musique : Antonio Scatasso / Domingo Julio Vivas
École de tango argentin de salón • Tango Social Villa Urquiza en Charente - Deux-Sèvres - Vienne